SCENE 79 : « Bonjour, tout le monde ! »
SCENE 79 : « Bonjour, tout le monde ! »
ROBERTO (une barbe à papa à la main), placé sur une branche de l’arbre, saluant tout le monde avec son chapeau noir à la manière d’un mousquetaire
« Un pour et tous pour un ! » Bonjour, tout le monde !
Roberto dépose le chapeau sur sa tête et déguste sa barbe à papa…
LA COLOMBE, s’envole jusqu’à lui et s’agrippe à son cou pour l’embrasser
Roberto est arrivé ! Youpi !
ROBERTO, sur une branche de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou, une barbe à papa à la main qu’il tient au bout d’un bâtonnet
Comment vas-tu, ma jolie colombe adorée ?
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto
J’irai beaucoup mieux lorsque mon panier se remplira. Je suppose que tu m’as rapporté des poèmes.
ROBERTO, sur une branche de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou, une barbe à papa à la main qu’il tient au bout d’un bâtonnet
Je vois que tu ne perds pas le nord, ma coquine.
SYLVESTRE, s’exclame
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est lui ? Ne me dites pas que c’est, Roberto ? Mais que faites-vous en haut de l’arbre, mon sauveur ?
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou
Je crois bien que j’ai mal calculé mon atterrissage. J’arrive !
Roberto descend de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto
Tu veux bien me donner des poèmes, mon coco ?
SYLVESTRE
Le bébé n’est pas avec vous, Roberto ?
ROBERTO, descend de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou, la barbe à papa dans une main qu’il déguste
Je crois bien que « Pequeno » est retourné sagement chez sa mère. Figurez-vous que le môme, alors pas plus haut que trois pommes, est venu me tirer des draps du lit ce matin tandis que je me trouvais à bord de la locomotive « Rainbow Train » sensée me transporter en plein cœur de la Jamaïque. Ce gosse est courageux, vous ne trouvez pas ? En l’espace d’une poussière de secondes, nous nous sommes téléportés de ma cabine jusqu’ici. Heureusement que le bébé est passé par là. Grace à lui je vais pouvoir mener enfin mes investigations. Toujours est-il que je suis simplement de passage, mes amis. Ma compagne, qui n’est d’ailleurs pas avec moi, et Votre serviteur bien aimé, sommes sensés fêter un événement important cette année avec le sourire aux lèvres.
SYLVESTRE, lui plonge dans les bras
Vous êtes venu, Roberto, vous êtes venu !!! Voyez-vous, Roberto, ce qui compte le plus pour moi, c’est que vous soyez venu comme la prophétie l’annonçait. (Il réfléchit un instant)
ROBERTO
Prophétie, prophétie… vous employez des grands mots, Sylvestre. Vous devez certainement me confondre avec quelqu’un d’autre ?!
SYLVESTRE, le sert dans ses bras
Je suis tellement content de vous revoir. Vous êtes ma bouée de sauvetage. Butterfly Girl avait annoncé votre arrivée comme le génie de la lanterne magique qui s’en vient éclairer le pauvre facteur qui ne demandait qu’à apprendre à danser la « Zamba »…
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto, repousse Sylvestre
Ça suffit, facteur ! Pousse-toi de là ! Tu vois bien que Roberto est sur le point de me donner des poèmes.
SYLVESTRE, à genoux devant Roberto
Ce qui veut dire que vous avez le « micro téléporteur véhiculaire » en votre possession, Roberto… et que vous allez gentiment me le rendre avant que je pique une crise de nerf. Je voudrais m’en aller « illico presto » dans le sud de l’Argentine, m’entendez-vous. Je suis à la recherche d’une amie qui s’est enfuie l’autre jour de sa cuisine sans laisser d’adresse à quiconque... je vous en supplie, rendez-le moi !!!
ROBERTO, déguste sa barbe à papa avec la colombe agrippée à son cou
Cela tombe bien, Sylvestre. Je recherche la même personne que vous. (Il s’approche de Butterfly Girl qui ne disait rien jusque-là) Je vois que Butterfly Girl est également au rendez-vous.
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)
Je n’allais tout de même pas vous laisser enquêter seul sur la disparition de la Segnorita Adriana.
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main
Bien que j’ignore toujours votre véritable identité, Butterfly girl,… s’il y a bien une chose que je sais reconnaître chez vous, c’est votre « flair »… vous vous trouvez toujours là quand il faut.
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)
Vous êtes bien le seul sur terre qui n’a toujours pas deviné qui j’étais, Roberto.
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto
Tu me donnes les poèmes, oui ou non, mon coco ?
SYLVESTRE, se relève
Trèves de plaisanterie. Donnez-moi mon « micro télé portateur » immédiatement, Roberto, ou bien je pique une crise de nerf.
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main
Je n’ai pas la « pyramide » avec moi, Sylvestre, désolé…
MONSIEUR SYLVESTRE
Comment cela, vous ne l’avez pas ? Qui d’autre ?
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main
Il semblerait bien que « Pequeno » l’ait emportée avec lui !?
MONSIEUR SYLVESTRE
Ce bébé m’énerve. Je ne le supporte plus.
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto
Tu veux bien me donner mes poèmes, à présent ?
BUTTERFLY GIRL
Vous oubliez votre enquête, Roberto. Il serait temps de se mettre en route, ne croyez-vous pas ? La Segnorita vous attend.
MONSIEUR SYLVESTRE
C’est quoi cette histoire d’enquête au sujet de la Segnorita Adriana ? Que lui voulez-vous ?
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main
Nous lui voulons du bien.
MONSIEUR SYLVESTRE
Que savez-vous au juste sur elle ? Où est-elle ?
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto
Mes poèmes, Roberto !!!
ROBERTO, déguste sa barbe à papa avec la colombe agrippée à son cou qui agite ses ailes blanches
Il se trouve que Tata Adriana est pourchassée dans le sud de l’Argentine par un vilain garçon qui veut lui arracher des mains un précieux tréso... or j’ignore où elle se trouve dans le sud !? Et c’est bien là le problème. Mon enquête piétine.
MONSIEUR SYLVESTRE, s’agrippe au pantalon de Roberto qui déguste gentiment sa barbe à papa avec la colombe agrippé à son cou
Dieu du ciel ! C’est donc pour cette raison qu’elle m’a abandonné. Je suis le plus malheureux des hommes.
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto, agite ses ailes blanches
Dépêche-toi de me donner ces poèmes, Roberto !!!
ROBERTO, déguste sa barbe à papa avec la colombe agrippée à son cou qui agite ses ailes blanches
Je n’ai pas de poèmes, ma chérie.
FIN DE LA SCENE 79