ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
Festival de l'automne 2010 - Partie 2 
 
 
Rubriques

GIOVANA DINCA
TOUS LES SITES
DJ MAXAIM GOLD
EMILIO BALADIN
POEMES 2011
NOUVELLES 2011
FESTIVALTHEÂTRE
VIVE VACANCE 2
GRAND PRIX 2011
SERIE 2010/2011
AUTOMNE-pièce
95 SCENES
SCENE 1
SCENE 2
SCENE 3
SCENE 4
SCENE 5
SCENE 6
SCENE 7
SCENE 8
SCENE 9
SCENE 10
SCENE 11
SCENE 12
SCENE 13
SCENE 14
SCENE 15
SCENE 16
SCENE 17
SCENE 18
SCENE 19
SCENE 20
SCENE 21
SCENE 22
SCENE 23
SCENE 24
SCENE 25
SCENE 26
SCENE 27
SCENE 28
SCENE 29
SCENE 30
SCENE 31
SCENE 32
SCENE 33
SCENE 34
SCENE 35
SCENE 36
SCENE 37
SCENE 38
SCENE 39
SCENE 40
SCENE 41
SCENE 42
SCENE 43
SCENE 44
SCENE 45
SCENE 46
SCENE 47
SCENE 48
SCENE 49
SCENE 50
SCENE 51
SCENE 52
SCENE 53
SCENE 54
SCENE 55
SCENE 56
SCENE 57
SCENE 58
SCENE 59
SCENE 60
SCENE 61
SCENE 62
SCENE 63
SCENE 64
SCENE 65
SCENE 66
SCENE 67
SCENE 68
SCENE 69
SCENE 70
SCENE 71
SCENE 72
SCENE 73
SCENE 74
SCENE 75
SCENE 76
SCENE 77
SCENE 78
SCENE 79
SCENE 80
SCENE 81
SCENE 82
SCENE 83
SCENE 84
SCENE 85
SCENE 86
SCENE 87
SCENE 88
SCENE 89
SCENE 90
SCENE 91
SCENE 92
SCENE 93
SCENE 94
SCENE 95

 

Liens

 Home  | Album-Photo  | Contact

SCENE 88 : « N’en parlons plus »

SCENE 88 : « N’en parlons plus » 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
Nous sommes à l’intérieur du carrosse d’or qui est en route de Craiova…  
Nous sommes en fin de journée… le soleil brille encore très fort… 
 
LE COMTE, assis à coté de Sylvestre à moitié endormi, la canne à la main 
ET pourtant, je la trouvais fort sympathique, Sylvestre. 
 
SYLVESTRE, à moitié endormi 
Qui donc ? 
 
LE COMTE, qui a un œil ouvert 
La Segnorita Adriana.  
 
SYLVESTRE, à moitié endormi  
Je n’ai pas envi de parler d’elle.  
 
LE COMTE 
Dommage qu’elle soit partie, j’aurai tellement aimé danser la « zamba » avec elle.  
 
SYLVESTRE 
Laissez-moi dormir, s’il vous plait.  
 
LE COMTE 
Cette femme avait du tempérament, vous ne trouvez pas ? Elle savait ce qu’elle voulait.  
 
SYLVESTRE 
Il n’empêche qu’elle m’a laissé tomber. 
 
LE COMTE 
Je me doutais que vous éprouviez l’envie d’en parler. 
 
SYLVESTRE, endormi 
N’en parlons plus ! C’est de l’histoire ancienne. Je préfère dormir. 
 
LE COMTE 
Je me doute que vous avez eu beaucoup de chagrin lorsqu’elle est partie. A bien y réfléchir, je me demande si ce n’est pas vous qui étiez indifférent.  
 
SYLVESTRE 
Indifférent à quoi ?  
 
LE COMTE 
Sans doute avait-elle besoin d’un homme qui la comprenne ? 
 
SYLVESTRE 
Vous voulez rire ! Cette femme m’a rendu dingue tout l’hiver… elle n’arrêtait pas de gesticuler dans tous les sens… il n’y avait pas moyen de l’arrêter… avec elle, il fallait toujours aller quelque part… changer de destination… pas moyen de rester en place… j’y ai d’ailleurs laissé quelques plumes dans la bagarre. Cette femme m’a épuisé.  
 
LE COMTE 
Ne la laissez pas tomber. Vous savez… être une femme libérée, ce n’est pas si facile… 
 
SYLVESTRE 
Que me chantez-vous là ? C’est elle qui m’a laissée tomber. C’est vraiment le monde à l’envers. Voilà que je suis responsable de tous les maux de la terre. 
 
SYLVESTRE 
Je préfère me coucher plutôt que d’entendre des âneries pareilles.  
 
LE COMTE 
Qu’il est difficile d’admettre ses tords ! Je ne vous le fais pas dire. 
 
SYLVESTRE 
Bonne nuit, Monsieur le Comte !  
 
 
FIN DE LA SCENE 88 
 

 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 14.09.2010
- Déjà 3516 visites sur ce site!