ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
Festival de l'automne 2010 - Partie 2 
 
 
Rubriques

GIOVANA DINCA
TOUS LES SITES
DJ MAXAIM GOLD
EMILIO BALADIN
POEMES 2011
NOUVELLES 2011
FESTIVALTHEÂTRE
VIVE VACANCE 2
GRAND PRIX 2011
SERIE 2010/2011
AUTOMNE-pièce
95 SCENES
SCENE 1
SCENE 2
SCENE 3
SCENE 4
SCENE 5
SCENE 6
SCENE 7
SCENE 8
SCENE 9
SCENE 10
SCENE 11
SCENE 12
SCENE 13
SCENE 14
SCENE 15
SCENE 16
SCENE 17
SCENE 18
SCENE 19
SCENE 20
SCENE 21
SCENE 22
SCENE 23
SCENE 24
SCENE 25
SCENE 26
SCENE 27
SCENE 28
SCENE 29
SCENE 30
SCENE 31
SCENE 32
SCENE 33
SCENE 34
SCENE 35
SCENE 36
SCENE 37
SCENE 38
SCENE 39
SCENE 40
SCENE 41
SCENE 42
SCENE 43
SCENE 44
SCENE 45
SCENE 46
SCENE 47
SCENE 48
SCENE 49
SCENE 50
SCENE 51
SCENE 52
SCENE 53
SCENE 54
SCENE 55
SCENE 56
SCENE 57
SCENE 58
SCENE 59
SCENE 60
SCENE 61
SCENE 62
SCENE 63
SCENE 64
SCENE 65
SCENE 66
SCENE 67
SCENE 68
SCENE 69
SCENE 70
SCENE 71
SCENE 72
SCENE 73
SCENE 74
SCENE 75
SCENE 76
SCENE 77
SCENE 78
SCENE 79
SCENE 80
SCENE 81
SCENE 82
SCENE 83
SCENE 84
SCENE 85
SCENE 86
SCENE 87
SCENE 88
SCENE 89
SCENE 90
SCENE 91
SCENE 92
SCENE 93
SCENE 94
SCENE 95

 

Liens

 Home  | Album-Photo  | Contact

SCENE 68 : « Les pendules à l’heure »

SCENE 68 : « Les pendules à l’heure »  
 
SYLVESTRE, surgit en chantant, une coupe de vin à la main 
« I'm singing in the rain 
Just singing in the rain 
What a glorious feeling 
I'm happy again” 
 
ROBERTO, surgit 
Qu’est-ce que cela veut dire ? Un peu de silence, je vous prie ! J’ai sommeil. Sylvestre ! Mais que faites-vous à bord du « Rainbow Train » ? 
 
SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Roberto ? J’ai appris pour les fiançailles. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais manquer la fête. Je suis très content de vous retrouver mon ami.  
 
ROBERTO 
Et moi qui pensais passer des vacances en toute discrétion loin de tout le monde. 
 
Des coups de feu retentissent… 
 
SYLVESTRE 
C’est normal, ces coups de feu ? 
 
ROBERTO 
Comment se fait-il que la locomotive se soit arrêtée ? Quelle heure est-il ? Il commence à faire nuit. 
 
SYLVESTRE 
Miss Maryl n’est pas avec vous ? 
 
ROBERTO 
Elle ne doit pas se trouver bien loin d’ici. Elle a décidé de faire la fête sans moi. Vous m’excuserez, je ne tiens plus debout. Je suis épuisé, ces temps-ci. Je n’arrête pas de me téléporter entre ma cabine et divers endroits dans le monde. 
 
SYLVESTRE 
C’est cela même, oui. 
 
ROBERTO 
Vous ne me croyez pas ?  
 
Des coups de feu retentissent… 
 
ROBERTO 
D’où proviennent ces coups de feu, Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
C’est sans doute des enfants qui font sauter des pétards.  
 
ROBERTO 
Des pétards ? En quel honneur ? 
 
SYLVESTRE 
Nous sommes le 14 juillet. 
 
ROBERTO 
Vous plaisantez, Sylvestre ? Nous sommes à peine le 6 février… 
 
SYLVESTRE 
Il va falloir remettre votre pendule à l’heure.  
 
ROBERTO 
Autrement dit, je me serais endormi dans ma cabine pendant 6 mois sans que personne ne daigne interrompe mon sommeil. 
 
SYLVESTRE 
J’en ai bien peur. D’ailleurs, je suis persuadé qu’à l’heure qu’il est, Miss Maryl est très loin d’ici. 
 
ROBERTO 
Je n’avais pas prévu de séjourner aussi longtemps en Jamaïque. Heureusement qu’entre temps, j’ai pu m’évader un peu.  
 
SYLVESTRE 
Dans vos rêves, très certainement. 
 
ROBERTO 
Des gens m’ont vu dans d’autres endroits, je vous assure.  
 
SYLVESTRE 
Vous n’avez pas jamais quitté votre cabine, Roberto. Vous divaguez. 
 
ROBERTO 
Je me suis téléporté entre ma cabine et divers endroits dans le monde.  
 
SYLVESTRE, sort une petite pyramide de sa poche (micro téléportateur véhiculaire) 
C’est impossible, puisque c’est moi qui ait le « micro téléportateur véhiculaire » en ma possession. J’ai fini par le confisquer à « Pequeno ». Surtout, ne le dites à personne.  
 
ROBERTO 
Incroyable ! Et comment avez-vous fait ?  
 
SYLVESTRE 
Si on vous le demande, vous direz que vous ne le savez pas. Et maintenant, qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? Une nouvelle aventure nous attend, mon ami. 
 
ROBERTO 
J’aimerais bien me reposer encore un peu.  
 
 
SYLVESTRE 
Nos amis nous attendent à bord de la Salamandre. 
 
ROBERTO 
Vous êtes vraiment certain que mon séjour en Jamaïque doit s’achever maintenant ? Il ne s’est rien passé de fabuleux encore. 
 
SYLVESTRE 
Après l’heure, ce n’est plus l’heure. Le devoir nous rappelle ailleurs. Je regrette, Roberto,… nous devons tourner la page.  
 
ROBERTO 
Cette aventure en Jamaïque risque de laisser un goût d’inachevée aux spectateurs.  
 
SYLVESTRE 
Dans ce cas, il ne fallait pas vous endormir dans votre cabine cet hiver… ou devrais-je plutôt dire… sur vos lauriers. 
 
ROBERTO 
Vous savez… je n’ai pas vraiment dormi… j’ai souvent été dérangé…  
 
SYLVESTRE 
Tout ceci appartient au passé désormais. Allons de l’avant !  
 
ROBERTO 
Dieu sait les aventures que j’ai vécues entre février et juillet… vous me croyez, n’est-ce pas, Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
Vous avez rêvé, Roberto. 
 
ROBERTO 
C’est la vérité. Je vous rappelle que je me suis téléporté entre temps… 
 
SYLVESTRE 
Tout cela est de l’ordre du fantasme. En effet, sans le micro téléportateur véhiculaire, il vous était impossible de vous téléporter. Vous n’avez jamais quitté votre cabine, Roberto. Vous divaguer tout simplement. Il est grand de vous réveiller, mon ami et de penser à la suite.  
 
ROBERTO 
Quelle suite ? Où va-t-on exactement ?  
 
SYLVESTRE 
Eh bien, voyez-vous… une page se referme et une autre s’ouvre.  
 
La lumière s’éteint brusquement…  
 
 
FIN DE LA SCENE 68 

 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 14.09.2010
- Déjà 3310 visites sur ce site!