SCENE 93 : « Je n’ai rien d’autre à ajouter
SCENE 93 : « Je n’ai rien d’autre à ajouter »
SYLVESTRE, descend su carrosse, suivi de Monsieur le Comte sa canne à la main, vêtu de son traditionnel imperméable
Cessez de me parler de la Segnorita Adriana, Monsieur le Comte. Pour une fois que je n’y pensais pas.
LE COMTE
Elle vous a vraiment filler entre les doigts, Sylvestre ? Et vous ne savez pas où elle est passée?
SYLVESTRE
La dernière fois que je l’ai vue, celle-ci s’apprêtait à se rendre à un colloque de français dans la célèbre ville de Rosario en Argentine. Et depuis, elle s’est envolée sans me laisser de nouvelles.
LE COMTE
Pensez-vous aller la rejoindre à la fin de cette aventure ?
SYLVESTRE
Vous travaillez pour la presse people ou quoi ? Désolé, je n’ai rien d’autre à ajouter.
LE COMTE
Et dire que votre cas commence sérieusement à m’intéresser.
SYLVESTRE
Vous feriez mieux de vous occuper de vos oignons, Majesté.
LE COMTE
Un jour, qui sait, peut-être aurez-vous besoin de moi !? On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve !?
SYLVESTRE
Ce n’est pas demain la veille que je ferai appel à vos dons de conseiller, Mister Comte ! Je suis assez grand pour régler mes problèmes tout seul.
LE COMTE, l’entraîne dans le jardin botanique
C’est ce qu’on dit, c’est ce qu’on dit ! Venez, on va se dégourdir un peu les jambes avant de reprendre notre voyage.
FIN DE LA SCENE 93